by Wonk » Sun Apr 01, 2007 3:19 pm
J'ai fait l'acquisition du coffret intégrale de Black Jack et pour le prix je ne suis franchement pas déçu.
Cela dit heureusement que Asuka a oublié son projet de malette jaune fluo cheap et complétement hors sujet. Le coffret noir en carton à bien plus de classe. Bon le miens a un coin abimé à cause du talent de la poste mais bref l'objet est beau.
Le contenu, c'est Tezuka donc que dire à part que c'est purement génial et que malgré la lenteur à laquelle je progresse dans ma lecture puisque je manque de temps pour consacrer à celle-ci, je suis déjà certain que cette série va marquer ma vie. Parce qu'en seulement 8 tomes j'ai déjà reçu suffisement de giffles. J'ai déjà lu suffisement de chapitre qui m'ont touché, qui m'ont parlé, qui m'ont fait la leçon rien que sur le plan strictement humain.
Mais je ne peut m'empecher d'aller plus loin que ça et de remarquer le talent narratif de Tezuka qui reste brillant malgré les années passées. Quand les classiques ne se démodent pas ou plutôt quand ils font la nique à bien des oeuvres actuelles dépassant sans problème le seule genre du Manga ou de la BD, on ne peut que faire profil bas face à la leçon artistique cette fois.
Chapeau donc.
Pour l'histoire n°7 du peintre irradié chez qui pour quelqu'un comme moi, se voulant artiste, elle trouve une raisonnance folle.
Pour le coup de Génie de U-18, l'ordinateur-robot non-humanoïde réclamant qu'on reconnaisse sa forme de vie en accepetant de le faire soigner, c'est lui le héros de cette histoire.
Le sens de l'ironie et de la mise en scène pour cette histoire de magnats de la finance enfermés dans leur propre forteresse sous-terraine et révélant toute la bassesse de leur nature (in)humaine.
Je me rappel aussi de cette fable incroyable où un vieux têtu tente de se suicider parce qu'il n'arrive pas à proteger l'arbre qui l'a lui même protégé dans sa jeunesse lors d'un tremblement de terre ...
Et ce père aux manière mafieuse qui reproche à Black Jack de soupçonner son fils de l'avoir agressé alors qu'il traversait un col des Pyrénées et le menace jusqu'à ce qu'il le soigne et reviendra ensuite livrer son fils lorsqu'il aura appris la vérité la peur au ventre -mais sans la laisser transparaitre- que Black Jack ne lui règle son compte pour lui rendre la monnaie de sa pièce.
...
Je m'arrête là car je pourrais en résumer -mal- encore plusieurs qui m'ont tout autant bluffé mais ce que je ne dis pas en faisant cela c'est que Black Jack ce n'est pas qu'une suite d'histoire, ce sont aussi des personnages récurrent interessants, qui s'affinent au fil de leur apparition qu'il soient créé pour la série ou bien issu du d'autres oeuvres de Tezuka.
Black Jack en premier lieu qui dégage un charisme impressionant et que je peine à retrouver ailleurs mais aussi l'anti-thèse de Black Jack, Kiriko qui est aussi un personnage fascinant, par exemple.
Et tout cela est flagrant au bout de seulement 8 volume sur 17 ...
Heureusement que Black Jack se découpe en une multitude de petit chapitre sinon je me mordrais les doigts de devoir attendre de trouver le temps de lire tout un tome d'une traite.
Là je peux savourer chapitres par chapitres dès que je trouve quelques minutes.
D'ailleurs je vous laisse ...